Veaux Pas de solution pour le veau de boucherie
La pandémie de Covid-19 a engendré de vraies difficultés au sein de la filière veau. Sans la reprise de la restauration hors foyer (RHD), les opérateurs sont dans l’impasse. Les stocks des principaux pays producteurs en Europe s’alourdissent dans les ateliers, mais aussi dans les chambres froides. Les veaux lourds et vieillissants sont bradés sur les pays tiers pour faire de la place dans les ateliers.
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Dans ce secteur des veaux de boucherie, les pertes pour les industriels sont colossales. En RHD, le redémarrage partiel de la scolarité ne s’accompagne pas toujours d’une réouverture des cantines. Les restaurants sont encore fermés. À la veille de la Pentecôte, les ventes de viande de veau devraient être limitées, compte tenu des températures estivales. Les intégrateurs mettent en place pour le mois de novembre sans trop cerner les perspectives à venir, étant donné les stocks accumulés.
Sur le marché du petit veau, la situation est peu évolutive dans les laitiers. Malgré une offre saisonnière limitée, ces derniers sont commercialisés entre 50 et 100 €. Le marché espagnol ne déclenche pas de tendance haussière. Seuls les montbéliards bénéficient d’une dynamique commerciale habituelle pour la saison. Les veaux convenables sont valorisés entre 160 et 220 €, voire 240 à 270 € dans les sujets lourds pour l’Espagne.
Dans les croisés convenables, la détente tarifaire se confirme. Le recul de l’offre permet un commerce moins sélectif. Cette tendance est principalement observée dans les bons sujets viandés. Les tarifs des mâles taupes sont compris entre 160 et 240 € et ceux des blanc bleus communs vont de 200 à 320 €.
Les femelles se vendent 50 € en dessous de ces tarifs. Les très bons croisés montbéliards ou blanc bleu U de conformation se négocient entre 370 € et 430 €, les meilleurs atteignant 480 €.
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